lundi 29 octobre 2007

derrière chez moi y'a un p'tit bois



Derrière chez moi y'a un p'tit bois, un bois de chênes. Quelle chance à 5 minutes du centre ville d'habiter en bordure d'une forêt de ces arbres à la symbolique si riche. Une chance oui, je l'admets, ces arbres majestueux, on ne les oublie jamais. A chaque saison son lot de retombées... au printemps, les fleurs, appelées chatons se détachent en grappes jaunes de l'arbre. Vient ensuite un espèce du jus collant et tenace qui enrobe tout ce qui aura le malheur d'être sous les cimes de ces arbres. Pour continuer les chutes en tous genres, la saison du petit bois, des innombrables brindilles qui elles aussi joncheront l'arrière de la maison... Dès la fin de l'été, les glands, tels des projectiles qui semblent dirigés contre nous, se détachent et viennent percuter notre toit avec fracas dans un rythme irrégulier mais constant durant quelques semaines. Et enfin pour finir, les feuilles, parchemins dentelés qui ne cesseront leur chute que courant février, juste avant le printemps, ses fleurs... et la suite au rythme immuable des saisons.


Oui, c'est une grande chance d'habiter dans ce havre de paix, en balayant si régulièrement ces retombées végétales, on a grand temps de méditer sur notre situation somme toute bien agréable.


Mais en fait, Robin des Bois n'avait-il pas son quartier général dans un chêne de la Forêt de Sherwood ?

samedi 20 octobre 2007

poisson rouge dans la mer noire, poisson noir dans la mer rouge



La bise, le froid, les feuilles mortes, fini pour une petite semaine. A moi les fonds marins de la mer rouge, la plage, le soleil, les vacances quoi ! Besoin de changer d'air, l'Egypte c'est l'idéal au mois d'octobre, le climat à cette saison est juste parfait là-bas, pas de vol trop lointain et pas non plus de décalage horaire. Après avoir visité en long et en large le Caire, ville tentaculaire il y a 2 ans, cette fois, nous partons pour une semaine balnéaire et sportive.

Yeaah !



jeudi 11 octobre 2007

mon petit panang


L'autre jour, dans le quartier des Pâquis à Genève, je ne peux m'empêcher de faire un arrêt dans l'épicerie asiatique ''Viet Thai shop'' (18, rue du Prieuré). Je n'ai pas de liste précise, je n'ai pas spécialement prévu un repas thaï, vietnamien ou autre. Je fais simplement une petite ballade exotique et un voyage en Asie. Je prends plaisir à découvrir ces pots et sachets renfermant mille et une pâtes, poudres, mixtures et épices. Je me promène dans les rayons et je rêve à tous ces plats exotiques que je peux réaliser grâce à ces ingrédients ici, à portée de main. Evidemment, je ne peux pas ressortir les mains vides de cette caverne d'Ali Baba. Mon choix aujourd'hui se portera sur une pâte du curry Panang, des haricots kilomètre, du basilic thaï et des cacahouètes. Je me fais également un petit plaisir avec ce panier vapeur si simple, si esthétique et pourtant si utile. Comment ai-je pu m'en passer jusqu'à présent ?

Et ce soir, au menu, un boeuf au curry Panang dont voici la recette.
Les ingrédients pour 4 personnes :

- 600 gr de filet de boeuf émincé (pas obligé de prendre du filet, mais aujourd'hui, c'est luxe...)
- une vingtaine de haricots kilomètre coupés en morceaux de 5 cm
- une botte de carottes nouvelles
- 1/4 litre de lait de coco
- 2 dl de bouillon de volaille (quelle chance j'en avais un ''fait maison'')
- quelques giclées de sauce poisson
- environ 30 grammes de pâte de curry Panang
- le jus d'un demi citron vert
- une cuillère à soupe de pâte de Tamarin (ou 1 cuillère à soupe de sucre brun)
- une bonne poignée de feuilles de basilic thaï (je dis bien thaï, car rien à voir avec le nôtre...)
- une poignée de cacahouètes son salées grossièrement concassées et dorées à la poêle.
- une cuillère à soupe de maïzena délayée dans une partie du bouillon (pour l'onctuosité de la sauce)
Et voici comment réaliser ce plat :

Faire cuire à la vapeur environ 8 minutes dans le beau panier en bambou les légumes lavés et coupés.
Dans le wok, mettre la pâte de curry et la faire revenir à feu chaud. Ajouter la viande, la saisir brièvement. Ajouter le bouillon, le lait de coco, la pâte de Tamarin, le jus de citron, la sauce poisson. Bien mélanger et laisser cuire 5 minutes. Ajouter les légumes et la maïzena délayée. Laisser épaissir brièvement.
Juste avant de servir, mettre les feuilles de basilic thaï (j'insiste) et parsemer le tout de cacahouètes grillées. Et c'est tout !
On sert avec un riz parfumé et tout le monde trouve qu'on cuisine super bien...


lundi 8 octobre 2007

il est là, il me regarde !


L'automne arrivé et les plaisirs de l'été derrière nous, - quoique cette année, question chaleur on n'a pas vraiment été des plus gâtés- un des immanquables de la saison c'est bien sûr la cueillette des champignons. Bien que je ne soie pas une experte en la matière et fasse pas non plus partie des lêves-tôt qui veulent s'assurer que les nouveaux sortis soient pour eux, j'ai toujours du plaisir à partir à la recherche de ces sympathiques spécimens.
Samedi, pour ne pas déroger à la tradition,en famille, nous rejoignons des pentes forestières. Ne connaissant pas toutes les espèces comestibles du coin, on est très sélectifs sur les variétés recherchées. En fait, oui on peut l'avouer, le seul qui nous intéresse vraiment pour ses qualités gustatives, c'est le bolet, le cèpe. On le cherche, on tourne autour des sapins, on observe le terrain, pas trop terreux, pas trop herbeux, la proximité des sapins ou des amanites tue-mouche. Et soudain, là, planté dans l'herbe, il est là, il me regarde, il est énorme et il est pour moi ! Je l'observe, lui tourne autour, je saisis mon couteau, et voilà ! Il trouve place dans mon sac de tissus, son odeur caractéristique se répand autour de moi.

La récolte familiale s'étant plutôt bien passée, nous nous retrouvons avec de quoi faire une belle cassolette. Et là, je suis une puriste, le plus simple c'est le mieux. Un peu d'échalote dans une noix de beurre, on fait revenir les lamelles des bolets qui ont juste été grattés au couteau et nettoyés de la terre et des aiguilles de sapin (surtout ne pas les inonder !), ces bolets étant vraiment énormes, on les débarasse aussi de leur ''mousse'' qui n'est d'aucun apport gustatif, on ajoute un verre de vin blanc, sel, poivre, et juste avant de servir, une giclée de crème et du persil haché. On dépose une grosse louche de cette odorante potée sur des tagliatelles et voilà ! Elle est pas belle la vie ?

jeudi 4 octobre 2007

initiales J.C.

Initiales J.C. pour Julien Clerc. Julien qui fête aujourd'hui ses 60 (!) ans et qui m'accompagne depuis mon enfance. Un des premiers vinyle de Julien Clerc était en effet un disque qui passait souvent sur le ''tourne-disque'' familial. J'ai donc été dès mon plus jeune âge nourrie à la musique de Julien. Ses paroles parfois romantiques, parfois engagées m'ont accompagnées depuis toujours. Avec sa discrétion et sa classe, il est pour moi l'exemple parfait de non-dérive des personnalités du show business, ses millions d'albums vendus sont inversement proportionnels à ses apparitions dans les magazines people.
J'avoue aussi que son charme et son physique sur lequel les années ne semblent pas avoir d'emprise ne me laissent pas insensible. Ses belles boucles brunes -qu'il a fini par couper- font partie d'un de mes critères esthétiques positifs masculins...
J'ai volontairement choisi un extrait musical ancien pour illustrer mon propos, un retour en arrière plein de légèreté :


Bon anniversaire Julien !