vendredi 21 décembre 2007

mon compagnon en 2008


Chaque année, j'attache une importance toute particulière à mon agenda. Ce petit livre m'accompagnera tous les jours, il sera le témoin de ma vie, mes rendez-vous, mes notes et nouveaux numéros ou adresses consécutifs à de nouvelles rencontres. Il sera régulièrement consulté, sorti de mon sac, ouvert, parcouru.

La disposition de ses pages, la semaine en vertical ou en horizontal... les heures, le grain du papier, le graphisme, sa reliure tout a une importance et son choix fait l'objet le la visite de plusieurs magasins et d'une réflexion toute particulière. Je prends en main les différents modèles proposés, je tourne les pages, je réfléchis, compare. Si quelqu'un m'observe, je dois passer pour une personne bien indécise et limite maniaque... Et sa couleur, si vous me connaissez bien et/ou que vous avez lu une de mes notes précédente, vous savez que le vert est largement ma couleur préférée. Donc immanquablement, je me devais de le choisir en cette teinte. En 2007, oh sacrilège, je l'ai choisi orange, et je dois dire que j'ai su presque aussitôt l'avoir acheté que je reviendrai en 2008 sur MA couleur...

Depuis déjà bien quelques semaines ce nouvel agenda est posé en attente de l'échéance sur mon bureau et je me réjouis déjà de son usage.

lundi 17 décembre 2007

ça caille !!!!


Une expérience intéressante et rafraîchissante ce week-end : la tenue d'un stand sur un marché de Noël. Première constatation, l'hiver est bien installé, avec une température en dessous de zéro et une légère bise, nul doute possible, on y est en plein. Mais comme me disait poisson chat, histoire de voir positif '' dans 6 jours, les jours rallongent'', je n'y avais pas pensé et j'aime cette perspective...

Au petit matin de samedi, le jour se lève à peine, et nous sommes déjà dans le froid tranchant, regrettant la douceur de notre duvet. Mais plein d'entrain pour vivre un week-end sortant de l'ordinaire. Je suis contente de finaliser ce travail de tant de mois et de le soumettre au public, même si parfois c'est un peu vexant de voir qu'il y a de l'intérêt pour la déco du stand achetée chez Interio et un peu moins pour mes pièces... Malgré tout, grâce aux amis, à leur présence et au vin chaud épicé, nous nous sentons bien entourés et soutenus... De retour dans la douce chaleur de notre logis samedi soir, avec une température corporelle qui nous rapproche des reptiles, nous nous jetons sur un plat de carbonara ''double lard, double crème'', on a un urgent besoin de calories, et ne mettons pas long feu à nous glisser sous les couvertures !

Dimanche, retour sur le stand dans les mêmes conditions, on est presque habitués et la journée sera plus courte que les 12 heures de la veille... Nous retrouvons nos sympathiques voisins de marché, et sommes tout contents de trouver trois chèvres, sur le stand d'à côté qui était resté vide la veille, venues tout spécialement de Suisse profonde pour faire connaître leur fromages aux citadins genevois.

En fin de journée, nous terminons sur un bilan positif grâce aux amis, à leur venue, leur soutien leurs achats et à leur chaleur humaine. Je tiens aussi à remercier mon homme qui ne m'a pas lâchée dans cette aventure alors que je sais qu'il rêvait de palmiers...

lundi 3 décembre 2007

tartines...



Depuis toute petite, autant que je m'en rappelle, mes premières tartines ont été garnies de cette pâte brunâtre, coulante, odorante et salée qu'est le Cenovis. Le ''ceno'', je ne m'en lasse pas, je ne m'en passe pas. Sur une tartine de pain blanc, une tresse, un pain de seigle aux noix, il me comblera toujours. Pas un petit déjeuner en Suisse sans lui, il est mon premier compagnon du matin. Oui, bien sûr, quand je pars en vacances, je ne pousse pas l'addiction jusqu'à le prendre avec moi, même si le remplacer par des confitures souvent sans goût, me rappelle cruellement son absence. Lors de mes années de vie à l'étranger, il était le seul et unique produit suisse qui m'a suivi. Pourtant, on vous dira que d'autres produits lui ressemblent, par exemple le ''Marmite'', mais pour moi, rien à voir, le Cénovis est unique et irremplaçable.

Le Cenovis, il faut avoir été habitué à lui depuis toujours pour l'apprécier. Faites-le goûter à un non-initié, vous verrez que rien qu'à l'odeur, il prendra déjà un air dégoûté, vous regardera avec des yeux angoissés et ne comprendra vraiment pas ce que vous pouvez bien lui trouver.

Son emballage, lui aussi, est un repère au fil des années. En quelques décennies, il a changé plusieurs fois de look, et à chaque fois, je me rappelle en avoir été quelque peu perturbée. Actuellement ce petit découpage désuet d'une scène de montagne est rassurante et tout à fait en accord avec cette pâte indispensable.

Mais je sais bien que si vous n'avez pas été habitués depuis votre tendre enfance à tartiner votre pain avec cette délicatesse,... inutile d'essayer, vous ne vous y ferez pas, alors, je garde tout le plaisir pour moi !

mercredi 7 novembre 2007

Eldorado







Eldorado, une histoire sur l'immigration clandestine, une histoire sur l'amour fraternel, sur les rencontres, les questions que l'on peut se poser sur le sens de sa vie. On comprend encore mieux ce que peuvent vivre ces hommes et femmes en fuite et à la recherche de ''l'Eldorado'', ça fait réfléchir, et on est triste pour notre monde avec tant de disparités.


A lire...



lundi 29 octobre 2007

derrière chez moi y'a un p'tit bois



Derrière chez moi y'a un p'tit bois, un bois de chênes. Quelle chance à 5 minutes du centre ville d'habiter en bordure d'une forêt de ces arbres à la symbolique si riche. Une chance oui, je l'admets, ces arbres majestueux, on ne les oublie jamais. A chaque saison son lot de retombées... au printemps, les fleurs, appelées chatons se détachent en grappes jaunes de l'arbre. Vient ensuite un espèce du jus collant et tenace qui enrobe tout ce qui aura le malheur d'être sous les cimes de ces arbres. Pour continuer les chutes en tous genres, la saison du petit bois, des innombrables brindilles qui elles aussi joncheront l'arrière de la maison... Dès la fin de l'été, les glands, tels des projectiles qui semblent dirigés contre nous, se détachent et viennent percuter notre toit avec fracas dans un rythme irrégulier mais constant durant quelques semaines. Et enfin pour finir, les feuilles, parchemins dentelés qui ne cesseront leur chute que courant février, juste avant le printemps, ses fleurs... et la suite au rythme immuable des saisons.


Oui, c'est une grande chance d'habiter dans ce havre de paix, en balayant si régulièrement ces retombées végétales, on a grand temps de méditer sur notre situation somme toute bien agréable.


Mais en fait, Robin des Bois n'avait-il pas son quartier général dans un chêne de la Forêt de Sherwood ?

samedi 20 octobre 2007

poisson rouge dans la mer noire, poisson noir dans la mer rouge



La bise, le froid, les feuilles mortes, fini pour une petite semaine. A moi les fonds marins de la mer rouge, la plage, le soleil, les vacances quoi ! Besoin de changer d'air, l'Egypte c'est l'idéal au mois d'octobre, le climat à cette saison est juste parfait là-bas, pas de vol trop lointain et pas non plus de décalage horaire. Après avoir visité en long et en large le Caire, ville tentaculaire il y a 2 ans, cette fois, nous partons pour une semaine balnéaire et sportive.

Yeaah !



jeudi 11 octobre 2007

mon petit panang


L'autre jour, dans le quartier des Pâquis à Genève, je ne peux m'empêcher de faire un arrêt dans l'épicerie asiatique ''Viet Thai shop'' (18, rue du Prieuré). Je n'ai pas de liste précise, je n'ai pas spécialement prévu un repas thaï, vietnamien ou autre. Je fais simplement une petite ballade exotique et un voyage en Asie. Je prends plaisir à découvrir ces pots et sachets renfermant mille et une pâtes, poudres, mixtures et épices. Je me promène dans les rayons et je rêve à tous ces plats exotiques que je peux réaliser grâce à ces ingrédients ici, à portée de main. Evidemment, je ne peux pas ressortir les mains vides de cette caverne d'Ali Baba. Mon choix aujourd'hui se portera sur une pâte du curry Panang, des haricots kilomètre, du basilic thaï et des cacahouètes. Je me fais également un petit plaisir avec ce panier vapeur si simple, si esthétique et pourtant si utile. Comment ai-je pu m'en passer jusqu'à présent ?

Et ce soir, au menu, un boeuf au curry Panang dont voici la recette.
Les ingrédients pour 4 personnes :

- 600 gr de filet de boeuf émincé (pas obligé de prendre du filet, mais aujourd'hui, c'est luxe...)
- une vingtaine de haricots kilomètre coupés en morceaux de 5 cm
- une botte de carottes nouvelles
- 1/4 litre de lait de coco
- 2 dl de bouillon de volaille (quelle chance j'en avais un ''fait maison'')
- quelques giclées de sauce poisson
- environ 30 grammes de pâte de curry Panang
- le jus d'un demi citron vert
- une cuillère à soupe de pâte de Tamarin (ou 1 cuillère à soupe de sucre brun)
- une bonne poignée de feuilles de basilic thaï (je dis bien thaï, car rien à voir avec le nôtre...)
- une poignée de cacahouètes son salées grossièrement concassées et dorées à la poêle.
- une cuillère à soupe de maïzena délayée dans une partie du bouillon (pour l'onctuosité de la sauce)
Et voici comment réaliser ce plat :

Faire cuire à la vapeur environ 8 minutes dans le beau panier en bambou les légumes lavés et coupés.
Dans le wok, mettre la pâte de curry et la faire revenir à feu chaud. Ajouter la viande, la saisir brièvement. Ajouter le bouillon, le lait de coco, la pâte de Tamarin, le jus de citron, la sauce poisson. Bien mélanger et laisser cuire 5 minutes. Ajouter les légumes et la maïzena délayée. Laisser épaissir brièvement.
Juste avant de servir, mettre les feuilles de basilic thaï (j'insiste) et parsemer le tout de cacahouètes grillées. Et c'est tout !
On sert avec un riz parfumé et tout le monde trouve qu'on cuisine super bien...


lundi 8 octobre 2007

il est là, il me regarde !


L'automne arrivé et les plaisirs de l'été derrière nous, - quoique cette année, question chaleur on n'a pas vraiment été des plus gâtés- un des immanquables de la saison c'est bien sûr la cueillette des champignons. Bien que je ne soie pas une experte en la matière et fasse pas non plus partie des lêves-tôt qui veulent s'assurer que les nouveaux sortis soient pour eux, j'ai toujours du plaisir à partir à la recherche de ces sympathiques spécimens.
Samedi, pour ne pas déroger à la tradition,en famille, nous rejoignons des pentes forestières. Ne connaissant pas toutes les espèces comestibles du coin, on est très sélectifs sur les variétés recherchées. En fait, oui on peut l'avouer, le seul qui nous intéresse vraiment pour ses qualités gustatives, c'est le bolet, le cèpe. On le cherche, on tourne autour des sapins, on observe le terrain, pas trop terreux, pas trop herbeux, la proximité des sapins ou des amanites tue-mouche. Et soudain, là, planté dans l'herbe, il est là, il me regarde, il est énorme et il est pour moi ! Je l'observe, lui tourne autour, je saisis mon couteau, et voilà ! Il trouve place dans mon sac de tissus, son odeur caractéristique se répand autour de moi.

La récolte familiale s'étant plutôt bien passée, nous nous retrouvons avec de quoi faire une belle cassolette. Et là, je suis une puriste, le plus simple c'est le mieux. Un peu d'échalote dans une noix de beurre, on fait revenir les lamelles des bolets qui ont juste été grattés au couteau et nettoyés de la terre et des aiguilles de sapin (surtout ne pas les inonder !), ces bolets étant vraiment énormes, on les débarasse aussi de leur ''mousse'' qui n'est d'aucun apport gustatif, on ajoute un verre de vin blanc, sel, poivre, et juste avant de servir, une giclée de crème et du persil haché. On dépose une grosse louche de cette odorante potée sur des tagliatelles et voilà ! Elle est pas belle la vie ?

jeudi 4 octobre 2007

initiales J.C.

Initiales J.C. pour Julien Clerc. Julien qui fête aujourd'hui ses 60 (!) ans et qui m'accompagne depuis mon enfance. Un des premiers vinyle de Julien Clerc était en effet un disque qui passait souvent sur le ''tourne-disque'' familial. J'ai donc été dès mon plus jeune âge nourrie à la musique de Julien. Ses paroles parfois romantiques, parfois engagées m'ont accompagnées depuis toujours. Avec sa discrétion et sa classe, il est pour moi l'exemple parfait de non-dérive des personnalités du show business, ses millions d'albums vendus sont inversement proportionnels à ses apparitions dans les magazines people.
J'avoue aussi que son charme et son physique sur lequel les années ne semblent pas avoir d'emprise ne me laissent pas insensible. Ses belles boucles brunes -qu'il a fini par couper- font partie d'un de mes critères esthétiques positifs masculins...
J'ai volontairement choisi un extrait musical ancien pour illustrer mon propos, un retour en arrière plein de légèreté :


Bon anniversaire Julien !

dimanche 30 septembre 2007

la première...


Le froid arrivant, les maillots de bains étant rangés au placard, plus d'excuse ni de mauvaise conscience pour se faire une bonne fondue. Une magnifique fondue moitié-moitié avalée avec un plaisir partagé dans un sympathique bistrot des Eaux-vives. Ambiance de quartier et même pas de fumée... un plaisir simple, convivial et un goût retrouvé avec joie en ce début d'automne.

mardi 25 septembre 2007

mahnahmahnah

Aujourd'hui, pour sortir un peu de la prise de tête ''raku'', j'ai besoin d'un peu de bonne humeur et j'ai bien envie de vous la faire partager... alors, juste pour le fun, un petit moment régressif de bonheur :


mardi 18 septembre 2007

on y arrive .... le four raku, épisode 3

Et oui, après quelques essais, après avoir tiré les conclusions qui s'imposaient, on n'est pas si mauvais... les premiers résultats satisfaisants sont là ! Oui, bien sûr il y a encore du travail, des essais à faire, des techniques à améliorer, mais on est sur la bonne voie ! en voici un petit aperçu :





Voilà, il ne reste plus qu'à monter ces pièces en bijoux... mais ce n'est pas le plus facile !

mercredi 12 septembre 2007

Tcho Manu !



Un petit rayon de soleil dans ce monde de brutes vient de sortir, je veux parler du dernier album de Manu Chao : La radiolina. Un concentré de bonne humeur de musiques qui donnent la pêche. C'est simple, je l'écoute partout... Manu Chao, le rebelle, le chanteur engagé qui dénonce les injustices de notre monde. L'altermondialiste qui va jusqu'au bout de ses convictions. J'admire son travail car il nous éveille sans pour autant nous plomber. Il reste optimiste et nous le communique par sa musique. Son album vendu à un prix plus que d'amis contient tout de même 21 titres, qui dit mieux ?
En voici un petit extrait qui, je l'espère vous incitera à courir vous le procurer au plus vite :

lundi 10 septembre 2007

... suite, le four à raku, épisode 2

Ca y'est, finalement c'est effectivement pas si difficile, un peu bricoleurs, un peu débrouilles... et notre four raku est construit. Il est magnifique et fait vraiment authentique :




















Et c'est pas tout ça, reste maintenant à le tester et le week-end du jeûne genevois s'y prète à merveille. J'ai préparé des petites plaquettes de test d'émail : transparent, orange, turquoise clair et turquoise foncé pour commencer. Inutile de vouloir trop de couleurs, cela serait source supplémentaire de complications. Je place mes plaquettes sur un support, et nous répétons le geste de sortie du tout à la fin de la cuisson à l'aide de la pince ''faite maison''















Après quelques péripéties à l'allumage du gaz dues à la puissance de notre brûleur, ça y est, la température monte, monte d'ailleurs un peu vite, nous laissons le couvercle du four ouvert au départ pour maîtriser la vitesse de la progression. Nous suivons scrupuleusement les indications techniques en notre possession pour cette cuisson. 45 minutes se sont écoulées, la température a atteint 950°, après plusieurs coups d'oeil à l'intérieur du four par le trou de la cheminée nous nous concertons et à la vue de l'émail ''brillant'' sur les plaquettes, nous prenons cette décision lourde et angoissante... oui, on défourne ! Chacun son rôle, l'un au four pour l'ouverture, l'autre prêt à réceptionner les pièces dans les bassines emplies de copeaux pour l'enfumage. Le coeur battant (!), on ouvre, et là, -poisse- le couvercle du four heurte le support des pièces, le renverse, une pièce tombe au fond du four, le 3 autres se collent... on reste zen, on continue, on place néanmoins le support dans la sciure, on recouvre d'un couvercle puis d'un linge humide pour éviter une trop grande propagation de fumée (pour les voisins...). On récupère la pièce restante que l'on place dans un autre récipient. Et maintenant, l'attente, il faut que le processus d'enfumage des craquelures et de la terre restée non émaillée se fasse. Un peu inquiets, un peu déçus, on ouvre les bassines. Et là, malgré les traces de ''collé'' et un enfumage à améliorer, le résultat nous donne de quoi espérer pour la suite :

















Nous allons persévérer, refaire, améliorer, le feu, la terre, c'est difficile. A nous de réussir à dompter ces matières et la récompense n'en sera que plus grande.

mercredi 5 septembre 2007

y'a pas de mal à se faire du bien...

Dans l'aube fraîche de ce mardi matin, nous nous retrouvons joyeusement pour un embarquement express à bord de la compagnie facile orange... Nous ne sommes pas encore bien réveillées mais cependant bien prêtes à passer une belle journée au bord de la grande bleue, direction Nice.
Vol rapide, 45 minutes plus tard, un bus nous déposera au centre de cette ville méridionale. Direction un sympathique bar à pain pour un petit déjeuner tartines, confitures croissants et déjà les premiers rires entre copines. Nous flânons ensuite le long des stands du marché, les odeurs d'épices, d'olives, de fruits et de fleurs nous interpellent. Après une ballade dans les rues piétonnes, nous constatons toutes ne pas être très motivées par le shopping, car c'est la grande bleue qui nous attire. Notre choix se porte sur la plage ''Lido'', et malgré un accueil pas trop sympathique du plagiste (fin de saison ???), nous nous installons, face à la mer sur les transats.
Un bon bain dans une eau turquoise et à température idéale nous remet d'aplomb, séance bronzing et revues intellectuelles (!), nous sommes bientôt prêtes pour un petit Kir. Finalement, la chaise longue, ça creuse, oui, nous sommes motivées pour un bar grillé, un p'tit rosé de Provence et d'autres rires.




Et après ce repas léger, (ayant renoncé au riz en accompagnement, la serveuse nous demande si nous sommes au régime...) et oui, c'est vrai, les légumes servent plutôt de décoration... nous reprenons place sur nos chaises-longues pour une belle après-midi de relaxation, bavardages et baignade.



Encore une petite photo



et il est déjà temps de ranger les crêmes solaires et de se diriger en ville, pour un autre petit verre, une petite croque, direction aéroport, retour à la case départ après une belle journée d'amitié, de rires et de changement de routine. C'est promis, on refera...

lundi 20 août 2007

ratatouille


J'aime manger, j'aime les rats, j'ai gardé mon âme d'enfant... je ne pouvais qu'adorer le nouveau film des studios Pixar "ratatouille". Une petite merveille remplie de tendresse, de drôlerie, et de surprises enchanteresses. Petits et grands y trouvent leur compte, à aller voir de toute urgence !

Pour une petite mise en bouche :

http://www.dailymotion.com/video/x26ezr_ratatouille-7-minutes-du-film

vendredi 17 août 2007

ça y est, on se lance - le four raku épisode 1

Voilà, à la suite de notre stage de raku en Ardèche, le virus nous a pris... On a réfléchi et décidé de se lancer dans la fabrication d'un four raku. Bien documentés et renseignés, nous achetons les éléments nécessaires à l'élaboration de cet engin, à savoir : le brûleur, la sonde de température, la fibre isolante, des briques et une plaque réfractaire. Il nous manque encore le plus important, le fût qui fera donc office de four. Merci à notre ami Juan qui nous procure dans les meilleurs délais, pas 1 mais 2 fûts de tailles différentes lavés et livrés à domicile... ce qui veut dire... fabrication de 2 fours... au boulot et merci à mon homme bricoleur et enthousiaste !




A moi de jouer maintenant, je confectionne une trentaine de boutons en céramique qui une fois biscuités serviront à fixer la fibre contre le métal du fût, voilà le résultat :




Et pendant ce temps, mon esprit vagabonde, je pense à tout ce que je vais créer, essayer, les émaux qui vont me surprendre, les réussites et bien sûr aussi les ratés. Le travail de la terre n'est pas une science exacte, il faut savoir accepter les déceptions et surtout rester humble avec cette noble matière.

La suite prochainement...

mercredi 8 août 2007

Et alors, c'est quoi le problème ?





Et alors, c'est quoi le problème ? Aucune vulgarité, une démarche artistique à mon avis réussie, un beau mec, je ne vois vraiment pas pourquoi il y aurait de quoi se choquer. On en voit bien plus tous les jours dans les journaux, à la télé, ou dans les rues. Que ceux à qui ça ne plait pas aillent voir ailleurs !

dimanche 29 juillet 2007

si proche, et pourtant si lointain...

Si proche, et pourtant si lointain... le Salève. Dès le matin, en ouvrant les stores, c'est la première chose que je vois, le soleil d'aube inondant ses parois boisées entrecoupées de ses fameuses barres rocheuses, le petit Salève précédant le grand tel un crocodile majestueux. Le soir, alors que nous sommes déjà dans l'ombre, son flanc nord est encore exposé aux derniers rayons de lumière chaude. Mais pourquoi donc ne pas en profiter davantage ???
Hier, équipé ne nos VTT, casqués, gourdes bien remplies, nous prenons le premier téléphérique qui en à peine 5 minutes nous emmène sur les toits de Genève. La vue est époustouflante, un petit air montagnard nous entraîne déjà dans ses innombrables sentiers. Après un léger problème d'orientation au départ (il n'est pas évident de comprendre que l'itinéraire commence par un chemin privé sans issue...) et une petite nervosité conjugale... nous trouvons enfin le bon sentier, ouf ! et c'est alors une succession de paysages tantôt de forêts, de pâturages, de plateaux, de rochers, avec en toile de fond, d'un côté, le lac, le jet d'eau, le canton de Genève et de l'autre les plaines de haute Savoie jusqu'au Mont-Blanc enneigé, trop beau ! On en oublie même l'effort et pédalons sans relâche pour traverser toutes les crêtes de cette montagne pleine de surprises. Puis la descente jusqu'à l'Abbaye de Pommier, encore un belle petite pause, et retour en boucle par les sentiers jusqu'au point de départ. Un magnifique parcours juste là à côté, mais pourquoi de pas y aller plus souvent ? Je me sens coupable de ne pas profiter plus de ce qui me tend les bras à longueur d'année...
Juste un petit message à nos amies les vaches bien présentes tout au long de cette ballade, pourriez-vous marcher plus régulièrement en ligne afin de moins défoncer le terrain, ça secoue un peu trop à vélo et éviter de disperser vos bouses sur tous ces magnifiques pâturages !

lundi 16 juillet 2007

l'oeuf



Pas de message ces derniers temps pour cause de vacances... en fait, pas tout à fait des vacances plage, farniente traditionnelles, un stage de raku en Ardèche. Pendant 5 jours, nous avons été immergés dans ce monde magique du feu, de la terre et de l'eau, nous avons modelé des pièces, les avons polies, puis enduites de diverses mixtures avant la première épreuve du feu pour la cuisson ''biscuit'' , deuxième cuisson, et enfin, le moment tant attendu est arrivé : la sortie des pièces au revêtement encore en fusion (une température de près de 1'000 degrés) pour les immerger une première fois dans la sciure, puis le choc de l'eau... magique ! Au final un résultat étonnant, surprenant, qui parfois nous rempli de joie et fierté comme cet oeuf qui a déjà trouvé sa place privilégiée dans mon salon !

Merci à Brigitte, à Patrick pour leurs conseils avisés, leur gentillesse, leur acceuil chaleureux, aux autres stagiaires enthousiastes et à la présence grandement participative de mon homme...

Pour plus de détails ou photos, un petit détour sur le site de Brigitte et Patrick vaut largement la peine : http://www.moron.com.fr/

lundi 25 juin 2007

le maigre


Une petite semaine dans la magnifique région du bassin d'Arcachon. Un endroit relativement préservé des bulldozers et constructions bétonnées immondes. Ballades à vélo, découverte de la fameuse dune du Pyla, du cap Ferret, des forêts de pins, les plages désertes à perte de vue, sans oublier la bonne table locale : poissons, crustacés, fruits de mer à profusion et d'une fraîcheur irréprochable.

Sur le chemin du retour, bien emballé et posé sur un lit de glace, nous avons embarqué un passager supplémentaire, un maigre, poisson qui ressemble au bar, pouvant peser jusqu'à 50kg et que l'on pêche dans la région de la Gironde, sur les côtes de Mauritanie ou dans le delta du Nil. Le mâle a la particularité d'émettre un grognement sourd à la saison de la reproduction, on dit qu'il chante et les pêcheurs, pour les situer, éteignent le moteur de leur bateau et collent l'oreille au fond de celui-ci.

De retour, nous apprêtons tout simplement ce poisson : romarin, huile d'olive, citron, sel marin, et une touche de purée de piment d'espelette (ramenée elle aussi), au four pour 30 minutes, et voilà, un verre d'entre-deux mers bien frais pour l'accompagner, la vie est belle...

jeudi 7 juin 2007

j'ai gagné !


Comme bon nombre des 2'000'000 de clients d'un grand magasin dont le nom commence par M et finit par O... j'ai scrupuleusement collectionné et collé mes vignettes sur les cartes de participation. J'ai même réussi à ne pas oublier de les jeter dans l'urne avant la date d'échéance. Et puis, oublié tout cette affaire, de toutes façons, je ne gagne jamais aux concours... Jusqu'à ce matin, en ouvrant ma boîte aux lettres, une belle enveloppe estampillée ''Rolling Stones'' est déposée sur la pile des factures et autres relevés administratifs habituels. Ne croyant toujours pas à ma chance, je me dis que c'est sans doute un courrier de remerciement pour ma participation au concours, mais non...!!! D'emblée on me félicite et on m'annonce que j'ai gagné 2 billets pour ce fameux concert du 11 août à Lausanne. Je relis la lettre, oui, c'est bien ça, j'ai gagné ! Pour moi, cela sera mon premier concert des Stones et je dois dire que je pense bien qu'il faut les avoir vus une fois dans sa vie afin de ne pas mourir idiot...

mercredi 6 juin 2007

le souper canadien

Un souper canadien, c'est l'occasion, de se faire une super bouffe entre amis sans avoir tout le boulot. Bien sûr, afin d'éviter de se retrouver avec 3 salades tomates-mozzarella et 4 tiramisu, il est utile de faire une petite mise au point préalable de la répartition des plats. Il peut aussi arriver que certains se proposent pour faire des plats bien élaborés et cuisinés alors que d'autres amènent les cacahouètes... mais c'est notre choix et on a toujours le choix... Au niveau des quantités, une petite adaptation est judicieuse, car si 8 personnes font un plat pour nourrir 8 personnes... faites le calcul !!! De toutes façons, la constante c'est qu'il y a toujours trop.

Donc hier soir, avec mon groupe céramique, tout le monde a bien joué le jeu, bien que pour certaines personnes le thème ''asiatique'' soit vraiment trop compliqué (?), peut-être un poil de mauvaise volonté ??? Mais non, je médit !

En ce qui me concerne, ces petits rouleaux frais thaïlandais ont été grandement appréciés, bon c'est vrai, j'ai quand-même fait 3 épiceries asiatiques avant de trouver ''le basilic thaï'' et la coriandre super fraiche, mais le résultat en valait le travail non ??? J'ai aussi fait un cheesecake mortel aux parfums d'asie, mais pour les détails, merci à Claude Olivier


mercredi 30 mai 2007

fraises etc...

Cueillette de fraises avec vue sur le Mont-Blanc... il y a pire. Je longe les plantations, il y en a toujours une plus belle, plus rouge un peu plus loin. Je soulève les feuilles à la recherche du fruit écarlate, j'ai de la peine à m'arrêter, c'est un peu comme une chasse au trésor... J'en goûte une de temps à autre, j'entends un couple qui dit qu'elles sont meilleures par là, j'y vais discrètement. Mon cageot bien rempli, je regrette déjà toutes celles que j'ai laissées sur place, je me rends à la pesée et à la caisse.


Et maintenant, au travail ! Je les équeute, les lave les pèse, vais chercher ma grosse casserole, ajoute le sucre, le citron, les cuit juste le temps qu'il faut, je lèche ma cuillère en bois et réduit en purée cette précieuse mixture... Je remplis mes bocaux (14, pas mal !) et voilà, c'est fait. Ma cuisine est un peu dans tous les sens, il flotte une bonne odeur de fraises dans la maison et je me réjouis déjà de ma prochaine tartine !



lundi 21 mai 2007

le jardin








Un petit coin de bonheur et c'est tout...


lundi 14 mai 2007

Chantemerle


Chantemerle, souvenirs d'enfance, Noëls dans le salon bleu, goûters dans le jardin, Chantemerle, maison de mes grands-parents disparus depuis quelques années. Hier, ultime visite de la demeure avant sa démolition qui fera place à un immeuble moderne.

Quel sont mes sentiments dans ces vieux murs défraîchis et lézardés ? Plus rien ne donne vie à ces lieux. Plus d'âmes, de meubles, tableaux ou bibelots qui attestent de l'occupation de la maison. Le vide prend de la place, les pièces que je voyais immenses étant petite me paraissent bien modestes. Evidemment, une rénovation majeure aurait redonné toute sa noblesse à cette bâtisse, mais qui l'aurait habitée ? Nous, membres de la famille, avons tous construit nos propres vies et pour certains, pas forcément envie de réinvestir dans le passé. Il faut accepter que nos avenirs respectifs ne se construisent pas forcément sur les bases du passé.

Je me rends compte que le manque des personnes disparues est bien réel, tandis que les pierres qui les ont abritées durant tant d'années n'ont plus de sens affectif pour moi.

Bizarrement, l'idée de l'abatage de l'immense et majestueux Ginko du jardin m'attriste beaucoup plus...

vendredi 4 mai 2007

l'odeur du café

Hmmm, l'odeur du café... l'odeur du café qui se répand dans la maison le matin, l'odeur du café lorsqu'on ouvre la boîte contenant la précieuse poudre, l'odeur du café fraîchement moulu. Quel plaisir de se préparer consciencieusement un p'tit ristret, on dose juste la bonne quantité de poudre, on tasse ni trop, ni trop peu, et le liquide s'écoule dans la tasse. On est content, il y a la mousse, on a réussi...

Alors que dire de ce café en capsule proposé par une multinationale ? Le café formaté, standardisé, uniformisé... Oui bien sûr, il y a le choix, le bleu, le jaune, le rouge, conditionné dans de belles capsules dorées en aluminium, vous le réussissez toujours, la petite mousse est toujours la même. Vous achetez également le beau présentoir en plexiglas et ce tableau de pastilles multicolores décore votre cuisine... Consommateurs, réveillez-vous ! Vous qui dites combattre la mondialisation, la globalisation, ce café-là, pour moi en est le symbole. Sans oublier bien sûr son coût et l'impact écologique de son conditionnement et de l'élimination des capsules.

Quoi de plus sympa si vous avez l'occasion de voyager dans un pays producteur que de ramener quelques paquets de café local ???

jeudi 3 mai 2007

cailles farcies



Aujourd'hui, comme je sais qu'il y a des amateurs de recettes, en voici une rapide, délicieuse et absolument inratable, même pour les novices. (message perso : merci co-pilote)

Il s'agit de cailles farcies aux morilles, foie gras etc... Pour ceci il vous faut (pour 4 pers) :

  • 4 cailles soit entières si vous aimez rongouiller, soit désossées si cette activité vous rebute
  • un petit morceau de terrine aux morilles
  • 1 sachet de morilles séchées, ou si c'est la saison, des fraîches
  • 2 échalotes
  • 4 morceaux de foie gras en boîte
  • une giclée d'huile aux truffes
  • thym, sel, poivre, porto et une giclée de crème

Commencez par faire tremper les morilles dans de l'eau chaude. Emincez les échalotes et faites-les doucement dorer à la poële dans un peu de beurre, puis les laisser refroidir.

Dans un bol, écrasez la tranche de terrine, ajoutez la moitié des morilles rincées et coupées fines, les échalotes du sel, du poivre et quelques branches de thym effeuillées. Mélangez le tout.

Farcir les cailles de ce mélange en rajoutant une noix de foie gras par caille. Fermez l'orifice avec l'aide d'un cure-dent.

Placez les volatiles dans un plat, disposez autour les morilles restantes, arrosez d'un petit filet d'huile aux truffes, salez, poivrez et enfourner pour 30 minutes dans le four préalablement chauffé à 200 °. Au 2/3 de la cuisson, retournez les cailles, arrosez-les de porto. 5 minutes avant la fin, retournez à nouveau les bêtes, rajoutez à nouveau un peu de porto et une giclée de crème.

Voilà, c'est tout ! Vous servez avec la garniture de votre choix et n'oubliez pas de vous lécher les doigts si vous avez choisi l'option cailles entières...

lundi 30 avril 2007

l'orage


Ce soir, le ciel s'obscurcit rapidement, les premières gouttes de pluie déposent leurs empreintes sur le bitume. Leur rythme s'accélère et bientôt le sol n'est plus qu'une surface brillante alors que le ciel se transforme en un rideau d'eau. Depuis le doux confort de ma voiture, le dernier CD de Steiphan Eicher en écoute, j'observe les passants et leurs diverses attitudes face à ce déluge aussi soudain qu'innatendu. Certains ont trouvé un abri de fortune sous une marquise et assistent impuissants à ces trombes, d'autres courrent protégés d'un dérisoire sac en plastique sur la tête, un couple trempé de la tête aux pieds, main dans la main, marche tranquilement le sourire aux lèvres conscient que tant qu'à être mouillé, autant en prendre son parti. J'observe une jeune fille, rasant les murs qui se croît protégée jusqu'à la gouttière qui la surprendra de son flux continu.
La pluie cesse, laissant monter cette odeur de terre mouillée si caractéristique. La fraîcheur s'installe et l'activité des rues reprend son rythme habituel.

vendredi 27 avril 2007

jericoacoara






























Jeri....quoi ??? Jericoacoara ou plus simplement pour les initiés ''Jeri''. Petit village à environ 300 km au nord de Fortaleza où j'ai eu la chance de passer quelques jours lors d'un voyage dans le nordest brésilien l'année dernière.



Jeri était jusqu'à il y a environ 15 ans un petit village de pêcheurs, isolé, sans électricité, sans téléphone, ou l'essentiel du commerce entre ses habitants se faisait en échange de poissons et petites productions locales. En 1994, le journal Washington post publiait dans son supplément vacances la liste des 10 plus belles plages du monde dont Jeri faisait partie. Dès lors, évidemment, les touristes ont commencé à s'intéresser à ce petit coin de paradis. Mais Jeri se mérite, d'abord, aucune route goudronnée n'y accède. Il faut pour l'atteindre emprunter des pistes de sable en 4x4 ou même, encore mieux, longer la plage en buggy. Le village est resté très simple, du sable partout (même dans certaines boutiques), quelques pousadas, pas d'activités à outrance, simplement la beauté du site, calme et farniente. En saison (de juillet à janvier), avec un vent régulier d'environ 20 noeuds, Jeri se transforme en l'un des meilleurs spot de windsurf et kitesurf du monde. Mais, attention, il y a foule sur le plan d'eau...


Autrement, l'activité incontournable du lieu, c'est évidemment le coucher du soleil. Dès la fin de l'après-midi, lorsque le soleil se fait moins fort, tout le monde se retrouve sur la plage pour pratiquer diverses activités sportives, football, capoeira, jeux de ballons, ou encore simplement s'asseoir sur ''la dune'', le regard lointain, à observer le soleil descendre à l'horizon, dispersant des couleurs sanguines absolument exceptionnelles.


La nuit arrivée, il est temps d'aller siroter une caipirinia avant d'aller se régaler d'un poisson grillé.

dimanche 22 avril 2007

le croupion



Aujourd'hui, au menu dominical : poulet à la broche. Cette volaille je l'ai vue grandir et gambader dans les prés auprès de ses congénaires. Régulièrement, en passant devant sa ferme d'élevage (http://www.marsillon.ch/), je salue ces volatiles en sachant que, une fois une taille respectable atteinte, il sera temps de venir chercher sur place quelques uns de ces goûteux spécimens.

Je prépare la bête, je la fourre de ce qui me passe sous la main, des oignons, des gousses d'ail, du romarin, des citrons, un peu de gros sel etc... je la transperce avec le pic de la broche et l'enfourne pour une bonne heure et demie (la bestiole faisant 2 bons kilos, il faut ce qu'il faut..)

Durant sa cuisson, l'odeur caractéristique du poulet rôti se répand dans la maison, éveillant nos sens aux agapes futures. Je l'arrose régulièrement (aujourd'hui, un mélange vin blanc, sauce soja et miel) afin d'obtenir une peau croustillante et dorée. Pas de gras superflu pour ce poulet, il a courru et sa chair est tonique. Au terme du rotissage, il est temps de sortir ''le'' couteau. Comme mon père me l'a appris, je l'aiguise avec de grands gestes réguliers et me prépare au découpage sur une belle planche en bois. Je sépare les cuisses du corps et vise l'articulation cuisse-pilon, un bon coup de couteau bien placé et le tour est joué. Vient ensuite le découpage des ailes et des blancs. Je dispose les morceaux sur un plat et les arrose du jus de cuisson. C'est alors le moment régressif-jouissif des vrais amateurs, la découpe du croupion, je saisis le morceau du bout des doigts et croque à pleines dents dans cette partie à la fois croustillante et fondante que bien des gens jettent avec le reste des os.

vendredi 20 avril 2007

les lunettes

L'objet courant qui est devenu symbole d'un personnage...
Michel Polnareff
Retour sur son concert du 18 avril à l'Arena. Par curiosité, nostalgie et peut-être aussi envie de rajeunir de ...30 ans... j'assiste à cet événement. Et, à part le fait qu'il n'a pas chanté ''ma'' chanson à savoir la maison vide symbole de mes souvenirs dans le mas provençal de mes amis, j'ai assisté à un spectacle show à l'américaine qui nous a tous comblé. Tout y était, les lunettes faisant office de 2 écrans géants surplombant la scène qui après quelques chansons s'ouvrent laissant apparaître une arche où défilent vidéos, effets lumineux et lasers, des musiciens hors pair, et un Polnareff en grande forme n'hésitant pas à faire de l'humour dans ses interventions entre les chansons. Les chansons, évidemment, on les connaît toutes par coeur et la salle entière les chante même si pour on ira tous au paradis un karaoké (qui défile dans les lunettes) nous aide un peu... Il y a aussi les jets de confétis (en forme de lunettes...) qui inondent la salle, et la séquence ''émotion'' à la fin avec Polnareff seul au piano.
Une belle soirée, tout le monde de bonne humeur ça fait du bien !

lundi 16 avril 2007

Tarte aux tomates confites et chèvre frais


Aujourd'hui, avec les beaux jours, quoi de plus agréable qu'une tarte estivale ? Je vous propose une de mes favorites qui sera parfaite avec une petite salade pour un repas complet ou en entrée.

Il vous faut :

- de la pâte à gâteau feuilletée (brisée si vous voulez moins riche mais c'est moins bon...)
- 500 gr de tomates cerises
- 2 oeufs
- 1,5 dl de crème
- env. 200 gr de fromage de chèvre frais
- 3 cuill. à soupe de parmesan
- 3 cuill. à soupe de basilic ciselé
- une bonne giclée d'huile d'olives
- quelques brindilles de thym frais
- fleur de sel de guérande, poivre et une pincée de sucre

Pour commencer, faire confire les tomates cerises. Les couper en 2 et les disposer sur une plaque à tarte, face bombée dessous. Les gicler d'huile d'olives, parsemer de brindilles de thym effeuillées, un peu de sucre, sel et poivre. Enfourner dans le four préalablement chauffé à 150 ° et laisser confire environ 2h 1/2. Laisser refroidir.

Etaler la pâte, la disposer sur la plaque à gâteau légèrement graissée et farinée. Piquer le fond à la fourchette, disposer les tomates. Battre les oeufs et la crème, ajouter le parmesan, poivrer et saler (peu), verser sur les tomates.

Couper des morceaux de fromage de chèvre et les parsemer sur la tarte. Ajouter le basilic ciselé et enfourner dans le four préalablement chauffé à 200 ° pour environ 40 minutes. (vérifier en cours de cuisson, éventuellement baisser la chaleur).

Sortir la tarte, la démouler après 10 minutes. Elle est parfaite tiède !!!
Alors ça vous tente ???

jeudi 12 avril 2007

Raul Paz



Concert de Raul Paz hier soir à Genève, un magnifique moment en compagnie d'un artiste que je vous invite à découvrir si ce n'est pas encore fait. Beaucoup de générosité, de charisme, un talent et une sensibilité immenses. Une grande complicité également avec ses excellents musiciens. Pas besoin d'effets de scène, de show lumineux à outrance, juste cette présence, ce moment de partage que l'on sent authentique.



Merci Raul, bonne continuation, beaucoup de bonheur et à bientôt !

mardi 3 avril 2007

Vert

Depuis toujours le vert c'est ma couleur, je suis admirative devant un forêt de bambous, le vert tendre du saule au printemps, le vert céladon d'une céramique chinoise, le vert profond du lac après l'orage, j'adore trouver sur un plage un morceau de verre (!) dépoli que je garde dans ma poche tel un symbole de chance. J'aime observer un lézard vert immobile sur son rocher, ou encore le vert intense des yeux du chat.

De nos jours, le vert est associé au printemps, à la chance, à l'espoir, à l'écologie c'est une couleur qui repose, qui rassure. Mais cette couleur ambiguë peut également inquiéter. Les serpents, les dragons, les mauvais esprits, les martiens et autre créatures malfaisantes ne sont-ils pas habituellement représentés en vert ?

La couleur verte est aussi considérée comme maléfique dans le monde du spectacle. Cette superstition aurait pour origine la couleur de l'oxyde de cuivre ou du cyanure, utilisés pour colorer les vêtements des comédiens et qui auraient pu être empoisonnés par ces composants toxiques. Aujourd'hui, les comédiens refusent toujours de porter un vêtement vert sur scène (la légende dit que Molière serait mort vêtu d'un vêtement de cette couleur). Les bijoutiers vous avoueront aisément qu'ils vendent moins d'émeraudes que d'autres pierres car elles ont la réputation de porter malheur.

Mais nous, les amoureux du vert, n'hésitons pas à en nous en vêtir, d'ailleurs, nous sommes toujours sensibles aux autres qui en sont également amateurs. Dans la vie quotidienne, c'est la couleur que nous choisissons pour nos ustensiles ménagers, bougies, accessoires etc... Je repense encore avec amusement à la remarque d'un de mes amis devant ma nouvelle voiture verte "elle est super cette voiture, mais la couleur l'as-tu choisie ?"...

samedi 31 mars 2007

la pensée du jour


Pour débuter ce blog, une petite pensée que m'a transmise mon filleul Fabrice et qui mérite à mon avis que l'on y réfléchisse...

'' Nous avons le devoir d'assurer la continuité de la vie et notre propre continuité. Ne sacrifions pas ce devoir à notre profit égoïste et immédiat''