vendredi 26 décembre 2008

et voilà !

Donc, après l'opération un peu gore du vidage, plus glamour, on passe à la cuisson. Une bonne odeur se répand dans la maison, on arrose la bête tout les 1/4 d'heure avec le fond préparé la veille, la volaille prend une belle couleur de rotissage. Il ne reste plus qu'à la découper et préparer la sauce à l'orange avec le jus de cuisson.

Au final la bête juste sortie du four :




Et maintenant, la découpe, avec un bon couteau et un minimum d'expérience, pas de problème, la peau est croustillante, gorgée de parfums, la chair est tendre et goûteuse, décidemment, j'adore le canard...


mardi 23 décembre 2008

préparatifs de Noël

Voilà, Noël approche à tout grands pas, le sapin est fait, les cadeaux sont tous achetés et emballés (ouf !), il ne reste plus qu'à organiser le repas du 24 qui se fera en petit comité, les grands regroupements familiaux étant programmés les 21 et 25 décembre.

A 4 personnes, on peut prévoir 1 canard qui, à mon avis, remplace plus qu'avantageusement la grosse dinde (malgré que chaque année on dit ''elle est parfaite cette dinde, vraiment pas sèche cette fois...'', eh bien moi, je la trouve toujours sèche cette dinde !)

Donc, je prévois cette année de cuisiner un canard à l'orange, recette traditionnelle française d'une de mes tantes originaire du sud.

J'ai fait une légère erreur en l'achetant chez un grossiste qui me l'a vendu non vidé (arrgh !!!), donc, à moi cette opération bien peu ragoûtante (poisson-chat, j'ai bien pensé à toi...)

La bête avant :
Une magnifique canette de barbarie de 2 kilos, avec la tête, les pattes, les plumes sur les ailes et tout et tout à l'intérieur...

Donc, je me documente un peu sur le net et dans mes livre de cuisine, et trouve la méthode adéquate pour vider cette bête (c'est la première fois que j'opère). Je coupe la tête, pare le cou, coupe les pattes, un bout des ailes, et enfin, l'opération la plus sanguinolante, le vidage des viscères... une main enfoncée dans la cavité abdominale, on ne réfléchit pas trop dans ces moments-là... Je sors tout, rince un peu l'intérieur et voilà le travail !

A côté, les déchets, finalement je pense que je m'en suis pas mal tirée ! :


Aujourd'hui, la confection d'un fond de volaille avec les abats, légumes, os de veau etc... vraiment agréable après la boucherie d'hier...

La suite au prochain épisode...

dimanche 23 novembre 2008

Siwa

Il est un lieu magique, magnifique, surprenant, loin du tumulte de la civilisation (à 11 heures de route du Caire, il faut la mériter...), je veux parler de l'Oasis de Siwa, perdue dans les sables sahariens, proche de la frontière libyenne, un endroit encore préservé par le tourisme de masse, mais pour combien de temps ???

Cette pure merveille de la nature, j'ai eu la chance d'y passer quelques jours, en voici quelques images.

Des palmiers-dattiers, des oliviers au milieu desquels se niche une petite ville de 23'ooo habitants encore bien préservée de notre monde industrialisé





Départ en 4x4 (bien plus utile ici que sur nos routes goudronnées) pour les dunes dans des paysages à couper le souffle



Soudain, apparaît le ''Grand Lac salé'', sur lequel vient se refléter les montagnes calcaires avoisinantes



Notre guide berbère, un homme qui sait apprécier et et partager les merveilles qu'il côtoie au quotidien



Alors, pas mal non ???

jeudi 30 octobre 2008

feu d'artifice automnal



Pour terminer ce mois d'octobre en beauté, après quelques jours de pluie, quoi de plus plaisant que de retrouver le soleil sur les feuillages automnaux et en particulier sur le parrotia de mon jardin. Je ne me lasse pas de voir son feuillage évoluer pendant ces quelques semaines automnales.





mercredi 15 octobre 2008

vendanges

Il faut toujours une première fois, et hier, pour moi, c'étaient mes premières vendanges.. Et pas n'importe où, dans le vignoble de Lavaux, classé depuis l'année dernière au patrimoine mondial de l'Unesco . Il fait un temps magnifique, une température très douce pour la saison et la vue est absolument grandiose malgré une légère brume.



Notre joyeuse équipe, armée de sécateurs s'active de bon matin à la récolte de ces magnifiques et nombreuses grappes





Nous les déposons délicatement dans les caisses ( même si elles seront pressées sous peu, nous ne pouvons que les traiter avec soin)




Les dos se courbent, les caisses s'empilent et valent leur pesant d'or... En route pour le pressoir, où le précieux chargement ne tardera pas à être pesé et pressé.


Une journée extraordinaire, une expérience unique malgré des dos un peu douleureux et, d'ici quelques mois, le produit de notre récolte, un Calamin qui s'annonce d'ores et déjà, au vu de la qualité de la récolte d'une excellente année.



lundi 13 octobre 2008

pas de bol avec les bolets...


Week-end à la montagne en ces belles journées automnales. Après une fondue sur le balcon, nous décidons -un peu tardivement je l'avoue- d'aller digérer à la recherche de champignons.

C'est alors qu'armés d'un couteau et d'un sac, nous partons à la verticale parmi les sapins, scrutant le sol, soulevant les branches, et tournant autour des conifères.

Bien sûr que nous trouvons multitude de champignons, des amanites, des lactaires, des éperviers, et d'autres encore que nous ne savons identifier. Mais, nous sommes exigeants, c'est le bolet (ou le cèpe), et lui seul qui nous intéresse... et il se fait désirer...

Nous constatons aussi que nous ne sommes de loin pas les premiers sur le terrain, l'heure est tardive pour la récolte.

Le panorama est magnifique, c'est vrai que nous levons aussi le nez pour l'admirer :

Bon, mais c'est pas tout ça, il va falloir rentrer bredouilles autant l'accepter. Nous décidons de rebrousser chemin, et, soudain, là, par terre, on manque d'écraser un joli petit bolet qui à lui seul aura justifié notre ballade :



Cette magnifique petite chose finira coupé tout fin, légèrement revenu à la poêle dans un peu de beurre étalé sur de petits toasts avec un verre d'Aigle les murailles pour l'apéritif, elle est pas belle la vie ????

jeudi 9 octobre 2008

l'attentat


Je viens de terminer presque d'une traite ce livre qui m'est un peu tombé dans les mains par hasard. Un livre magnifique, très fort qui nous donne une vision du conflit israélo-arabe de l'intérieur à travers le récit d'un chirurgien arabe naturalisé israélien et de son incroyable bouleversement de vie à la suite d'un attentat. Je n'en dirai pas plus, la suite à lire absolument de la magnifique plume de Yasmina Khadra.

mercredi 1 octobre 2008

je suis énervée...


Voilà enfin que depuis le premier juillet on respirait dans les lieux publics, qu'on n' avait plus besoin de subir la fumée des autres, les cendriers débordants et puants, qu'on ressortait du bistrot sans avoir nos habits imprégnés de cette détestable odeur de nicotine, et voilà qu'en raison d'un vice de procédure concernant l'application de cette norme anti-tabac dans les lieux publics, retour en arrière à la plus grande satisfaction des fumeurs accros...

J'espère bien que la plupart des restaurateurs auront l'intelligence de garder leurs lieux non-fumeurs et qu'ils ne viennent pas avec leur argument bidon de baisse de chiffre, ce n'est en tous cas pas ce que j'ai constaté.

Pour ma part, au moment de la réservation d'une table, je poserai la question de savoir si le restaurant est non fumeur, et dans le cas d'une réponse négative, je déclinerai ma réservation. J'espère que je ne serai pas la seule à agir de la sorte.

lundi 22 septembre 2008

le rab de fin d'été


Les consommateurs ont-ils mangé trop de tomates cet été ? Ont-ils envie maintenant que la température et la lumière baissent de passer à des légumes plus automnaux ? N'ont-ils peut-être plus d'inspiration pour préparer cet ingrédient flamboyant ? Toujours est-il que je me retrouve avec un cageot de magnifiques tomates, mûres à souhait, odorantes et fermes qui n'est plus dans le circuit officiel de la distribution (merci Lilo).
Comme je suis parfois un peu fourmi, je pense déjà à nos froids hivernaux et à la nostalgie que l'on aura de l'été et de ses bienfaits.

Ni une, ni deux, je saisis ma plus grosse casserole, un peu d'huile d'olive, de l'ail, quelques oignons, du céleri, des carottes, du romarin et du laurier du jardin, j'y ajoutes ces belles tomates grossièrement coupées et en route une bonne heure de cuisson. Ensuite, passage à la moulinette obligé, re-cuisson pour une demi-heure. Ebouillantage des bocaux avant le remplissage. Au final, une vingtaine de bocaux remplis de ce précieux nectar qui mettra un peu de chaleur dans notre hiver.


P.S. Nettement plus vite écrit que fait...

vendredi 12 septembre 2008

un peu de lecture...


Ce livre, un ''best seller'' (plus de 5 millions d'exemplaires vendus) est l'histoire d'une femme à qui tout réussi dans la vie, une carrière d'écrivain, un beau mariage, une belle maison, tout pour être heureuse et pourtant... comme un vide dans sa vie. Elle prend la décision douloureuse de tout quitter et de partir dans un premier temps en Italie, pays dont elle adore la langue et qu'elle décide d'aller apprendre à Rome. Ensuite, l'Inde et la vie austère de prières, de travail et de méditations dans un ashram. Pour finir, Bali, lui donnera une deuxième naissance...
Un livre que l'on sent écrit du fond du coeur, avec beaucoup d'authenticité ainsi qu'une bonne touche d'humour et le sens de l'auto-dérision.
Une lecture bien que facile mais qui m'a beaucoup apporté.

samedi 6 septembre 2008

Une année après, on prend les mêmes et on recommence

Eh oui, ça devient une habitude maintenant, notre journée de plage à Nice, départ à l'aube, retour le plus tard possible avec le dernier avion. Une journée papotages, bronzing petits verres et rires, tellement cool que d'entente avec toutes les parties concernées, nous décidons à l'unanimité que l'année prochaine nous trouverons un petit hôtel sympa pour prolonger d'un jour notre escapade.

La mer toujours aussi bleue et à une température idéale



samedi 19 juillet 2008

Max




Voilà, c'est Max, notre nouveau compagnon. Un de nos amis l'a trouvé dans une zone tout sauf paisible pour un chaton, à côté de l'aéroport, vers une sortie d'autoroute, à un endroit ou les entreprises industrielles sont nombreuses et la circulation incessante. Ce petit chaton avait trouvé refuge sur un pneu de trax, autant dire que son avenir n'était pas brillant.
On a déjà un chat, Zorro , une maison avec jardin, donc, c'était presque logique qu'on adopte cette petite boule de poils ronronnante et déjà tellement affectueuse. Et même Zorro n'avait pas l'air contrarié à la vue du nouvel habitant de la maison, il faut dire que c'est le même modèle en miniature...

lundi 14 juillet 2008

la pastilla de l'homme

Pour une fois, ce n'est pas moi aux fournaux, mais mon homme pour un repas sortant de l'ordinaire, une petite merveille réservée aux grandes occasions et aux invités de marque au Maroc. Une pastilla aux pigeons. Un long travail, minutieux (avez-vous déjà désossé un pigeon ? si oui, vous comprendrez...) des odeurs d'épices qui flottent dans la maison, un montage précis et un résultat spectaculaire, non seulement beau mais aussi délicieux, jugez vous-même :




Merci, j'ai adoré !

jeudi 5 juin 2008

une de mes 300'000 (!) recettes...

Des recettes, j'en ai partout, dans mes nombreux livres de cuisine, dans des classeurs, dans les magazines de cuisine que je garde, dans des fourres en plastiques, des dossiers. Régulièrement, je me dis qu'il faudrait que je réorganise et trie tout ça mais devant l'ampleur de la tâche, je renonce... Pourtant, hier, le temps maussade aidant, je me suis attaquée à mon classeur ''cuisine asiatique'' et alléchée par une des recettes, j'ai décidé de la réaliser pour le dîner. La voici :

Won ton (raviolis chinois) à la vapeur

  • un paquet de pâte à raviolis won ton (magasins asiatiques)
  • un blanc de poulet
  • 8 grosses crevettes entières crues
  • 1 oignon nouveau émincé (si on prend les asiatiques, plus petits en prévoir 3)
  • 1 noix de gingembre frais râpée
  • 1 gousse d'ail émincée
  • 2 cuill. à soupe de sauce terriyaki
  • 2 cuill. à soupe de sauce d'huître
  • poivre blanc
  • un peu de poivre de cayenne.

Préparer les crevettes, ôter les carcasses, supprimer le boyau et bien les rincer. Les hacher rapidement ainsi que le blanc de poulet.

Bien mélanger avec le reste des ingrédients.

Dans un petit bol, mélanger 1 cuill. à soupe d'eau et 1 1/2 cuill. à café de maïzena.

Préparer les carrés de pâte, disposer au centre une noix de farce, et à l'aide d'un pinceau, mettre un peu du mélange maïzena (qui sert de colle) sur chaque angle du ravioli.

Replier les quatre coins ensemble et enrouler la pointe. Renouveler avec toute la farce.

Voilà le résultat :
Ensuite on place tous les raviolis pour environ 20 minutes au congélateur.

La cuisson se fait soit en friteuse, soit pour ma part, dans mon panier vapeur une vingtaine de minutes.

Servis avec une petite sauce aux piments douce, résultat vraiment délicieux et d'après mes hommes je n'ai rien à envier aux meilleurs restos asiatiques... (c'est vrai que parfois on nous sert des raviolis farcis d'on ne sait quel mélange dur et insipide)


lundi 2 juin 2008

des épices pour un tajine


De retour du Maroc, des souvenirs plein la tête et dans ma valise des babouches et des épices. Donc quoi de plus logique que de réaliser avec celles-ci un tajine pour, l'espace d'un repas, se retrouver un petit peu là-bas... Il suffit de fermer les yeux, d'imaginer le soleil qui brille et la chaleur et on s'y croirait !


Tajine de boeuf aux courgettes


  • 600 grammes de ragoût de boeuf (dans l'épaule)

  • 2 grosses courgettes

  • 2 oignons moyens (rouges)

  • 3 gousses d'ail

  • 2 tomates

  • 4 cuill. à soupe d'huile d'olive

  • 2 cuill. à soupe de concentré de tomates

  • 1 cuill. à café de harissa

  • 2 cuill. à café de curry

  • 1 cuill. à café de Ras el Hanout

  • 1 cube de bouillon de boeuf

  • 1 dl d'eau

  • 1 bouquet de coriandre

  • sel si nécessaire

Faire chauffer l'huile d'olive dans une grande poêle, faire revenir la viande, les oignons émincés et l'ail coupé. Ajouter les épices, bien remuer.


Couper les tomates grossièrement, les ajouter à la viande ainsi que le concentré de tomates, le bouillon de boeuf, et l'eau. Couper la moitié du bouquet de coriandre et l'ajouter au tout.


Baisser le feu, couvrir et laisser mijoter 40 minutes.


Laver les courgettes, les couper en rondelles de 1 cm d'épaisseur, verser dans la poêle.


Laisser cuire encore environ 30 minutes. Si trop liquide, découvrir.


Au moment de servir, ajouter le reste de la coriandre et accompagner simplement de graines de couscous.


On s'y croirait !



mercredi 28 mai 2008

A la découverte de l'Atlas marocain

La semaine dernière, découverte pour nous d'une superbe région, l'Atlas marocain.
Des paysages magnifiques, des rencontres très touchantes avec les populations locales, un voyage haut en couleurs et en sensations puisque nous avons choisi de parcourir ces vallées en VTT, j'étais un peu en soucis pour mes jambes mais la beauté des lieux nous donnait des ailes... Le plaisir aussi d'une très bonne cuisine à base de beaucoup de légumes locaux et d'épices délicieuses. Bref, encore un voyage réussi !

Quelques images :



dimanche 11 mai 2008

elle est pas belle notre plage ???



N'oublions pas que nous sommes ici en plein centre-ville à deux pas de la gare, du pont du Mont-Blanc et sa circulation incessante, les rues commerçantes, les banques...
Cet endroit privilégié les Bains des Pâquis a été sauvé grâce à la mobilisation d'une association il y a quelques années d'un projet immobilier qui aurait tout rasé.
Ouvert chaque jour de l'année, ici, tout le monde s'y plait, les jeunes, les vieux, les familles, les étrangers, les hommes d'affaire, les chômeurs, les jeunes filles au pair, les marginaux, chacun vient passer un moment convivial, profiter de la sympathique buvette et de son plat du jour toujours de qualité, une baignade, un massage, un hammam ou sauna en hiver. Le lac est propre et avec ces beaux jours, sa température remonte (n'est-ce pas poisson-chat ???)
On en redemande...

mardi 6 mai 2008

une pensée pour la Birmanie

Ce soir, je pense à la Birmanie, après le passage de ce terrible typhon, des dizaines de milliers de morts, un gouvernement complètement inapte à faire face à ce désastre. Gouvernement qui, finalement, après 3 jours d'hésitations, a daigné accepter l'aide de l'étranger mais qui traîne dans des lenteurs administratives (visas, autorisations etc...) alors qu'on ne compte plus les gens sans eau potable, nourriture, et toit pour s'abriter.

Ce soir, en cuisinant, je pense à tous ces gens qui n'ont plus eu de repas depuis quelques jours, qui ont faim, qui ne savent pas de quoi demain sera fait.

Mais, cette catastrophe n'a pas touché un pays ''riche'', n'a pas atteint le capitalisme, n'est pas commanditée par des terroristes, donc, d'ici très peu de temps on oubliera bien vite que plus de 5 fois plus de gens auront laissé leur vie sur les côtes birmanes que dans les tours jumelles, alors oui, bien vite, tout ceci sera derrière...

Si seulement je pouvais envoyer un peu de cette recette là-bas, à tous ceux qui ont faim.

Porc à l'ananas et aux herbes fraîches


  • un filet mignon de porc

  • 1/4 d'ananas coupé

  • 1 cuill. à soupe d'huile

  • 3 gousses d'ail finement émincées

  • 6 oignons frais (les asiatiques) émincés

  • 1 cuill. à soupe de sauce poisson

  • le jus d'un citron vert

  • feuilles de coriandre

  • feuilles de basilic thaï

Émincer finement le filet mignon de porc, le saisir dans l'huile chaude jusqu'à légère coloration. Mettre de côté.

Faire revenir l'ail et l'es oignons frais dans le wok, ajouter la viande, l'ananas coupé, la sauce poisson, le jus de citron vert. Bien remuer et ajouter le basilic thaï et les feuilles de coriandre émincés

mardi 29 avril 2008

douceur printannière

Oui, je l'avoue, je ne suis pas une fanatique de desserts. Quand le choix ''fromage ou dessert'' est à faire, c'est toujours la première option que je choisis. Pour moi, rien ne remplace un petit fromage de chèvre fondant ou encore la sensation ultime d'un brie aux truffes.
Mais quand je reçois, un dessert fait obligatoirement partie du menu, alors j'essaie de ne pas le prévoir trop riche ou consistant. Aujourd'hui, une douceur bien de saison :

Un trifle aux fraises


Plus simple tu meurs...

Pour 6 verrines, il faut :

- 500 grammes de belles fraises

- 2 dl de crème

- 200 grammes de fromage blanc

- 2 cuill. à soupe de sirop de grenadine

- 1 sachet de sucre vanillé

- menthe pour décorer

  • Rincer, sécher et équeuter les fraises, en mixer 200 grammes avec le sirop de grenadine. Réserver

  • Fouetter la crème avec le sucre vanillé, incorporer délicatement le fromage blanc

  • Briser grossièrement 2 meringues au fond des 6 verrines

  • Disposer sur le dessus les fraises coupées en dés (en garder 3 pour le décor)

  • Répartir le mélange crème-fromage blanc

  • Verser le coulis de fraises, mélanger légèrement avec le mélange de crème

  • Décorer les verrines avec une demi fraise, la menthe et la meringue restant émiettée

    • Et ça fait tout son effet !

      jeudi 3 avril 2008

      into the wild


      Ce film, vu depuis quelques semaines déjà tourne et retourne dans ma tête. L'histoire magnifique et bouleversante d'un brillant jeune homme, fraîchement diplômé qui décide de rompre toutes ses attaches, familiales, émotionnelles, sociales et qui part. Au sud des Etats-Unis d'abord, son parcours l'amènera à faire des rencontres surprenantes, décalées, à la fois superficielles et profondes... Puis dans sa quête de l'absolu, il part en Alaska, s'isole de tout pour vivre en complète symbiose avec la nature,détaché de toute réalité matérielle. Une ultime et extrême expérience...

      Film exceptionnel de Sean Penn, cette histoire tirée d'un fait réel, nous transporte et nous interroge sur le sens de nos vies, nos attaches, nos buts ultimes.
      L'interprétation, l'image et la bande son en font à mon avis un chef-d'oeuvre.

      jeudi 20 mars 2008

      juste envie de faire compliqué...

      J'avais repéré dans un de mes livres de cuisine asiatique une recette qui me plaisait bien de crevettes en feuilles de bananier (recette cambodgienne). Donc, ni une ni deux, je fais un petit détour par mon épicerie asiatique préférée, et munie de mes précieuses feuilles et de quelques herbes fraîches, je me mets aux fourneaux. C'est un peu plus long et compliqué que prévu... il faut blanchir les feuilles de bananier pour les ramollir, je prépare la marinade des crevettes composée de graines de sésame grillées, citronnelle, gingembre, piment, oignons frais, sauce poisson, citron vert et feuilles de coriandre. Je confectionne ensuite mes papillotes et voici le résultat :












      Une fois les papillotes terminées, je les place dans mon panier vapeur, pour une dizaine de minutes au dessus d'une casserole d'eau.


      Pendant ce temps, je prépare des nouilles sautées, que j'agrémente d'oignons frais, coriandre, oignons frits, cacahouètes grillées et d'un oeuf battu mélangé avec un peu de sambal.

      Et voilà, plus qu'à ouvrir mes papillotes, et disposer les crevettes sur les nouilles, et c'est bon !



      La petite remarque de mon livre de cuisine que j'ai adorée '' les feuilles de bananiers se trouvent dans les épiceries asiatiques, le cas échéant, on peut s'en procurer auprès d'un ami qui possède un bananier dans son jardin...''

      lundi 3 mars 2008

      A voir !


      Retour au ciméma après une trop longue période sans... pour un film tout en finesse, riche en émotions, on ri, on pleure on est amené à réfléchir. Et si ça nous arrivait, que ferions-nous ? Un film sur la maladie, la mort qui s'approche, sur l'amitié naissante de 2 hommes que tout sépare et qui vivent des moments intenses ensemble.

      Un sujet grave qui pourraît nous ''plomber'' mais on ressort de la séance avec un petit quelque chose en plus.
      Le jeu des acteurs, Jack Nicholson et Morgan Freeman est évidemment pour beaucoup dans la réussite de ce film.

      Bref, à voir : the bucket list

      mercredi 27 février 2008

      la yougourtière

      La yougourtière ou yaourtière selon que l'on se trouve d'un côté ou de l'autre de la frontière franco-suisse... La yogourtière donc pour moi, on en avait une à la maison étant petite, je me rappelle encore parfaitement de cet objet rond et orange à l'époque dans lequel ma mère préparait régulièrement une ration de yogourts ''maison''. Tout le processus de transformation du lait se passait pendant la nuit et au matin 8 magnifiques yogourts était prêts. C'était sympa ce petit bruit de la cuillère tintant contre le verre des récipients et l'impression du ''fait à la maison alors on sait ce qu'il y a dedans''
      J'ai eu envie de retrouver ce goût du passé et par chance mon anniversaire étant d'actualité mon cher frère et sa femme ont donc eu l'idée toute trouvée. Me voilà donc avec un nouveau gadget ménager (encore !) que je teste aussitôt selon les instructions et mon inspiration du jour. L'envie de yogourts vanille, et pas n'importe quelle vanille, une belle gousse encore toute fraîche, d'importation directe de Madagascar . Je prépare donc le mélange et le verse avec précision dans chaque récipient :



      C'est tout beau, joli, je mets le courant, vais me coucher et il y a plus qu'à attendre.


      Le lendemain matin, je mets ces jolis bocaux qui ont bien ''pris'' dans le réfrigérateur pour quelques heures, un yogourt, ça se mange froid donc encore un peu de patience.


      Puis, vient le moment attendu, je prends une cuillère, l'enfonce dans la masse et voilà ce que ça donne, une texture bien ferme, les petits grains de vanille apparents (on ne parle pas ici ''d'arôme vanille''), c'est du vrai, de l'authentique et pour quelques instants on se retrouve plongé en enfance.


      Ils se laissent bien vite manger ces petits yogourts, rapidement, il ne reste plus que ceci ;



      Vanille, c'est bon, d'autre parfums restent à tester...

      dimanche 24 février 2008

      l'usine à gaz...

      Ce week-end, avec le soleil et la température propice, à défaut d'aller skier, nous décidons de remettre en route notre four raku. Un peu fébriles, nous ressortons tout le matériel de la cave et du garage et en route pour les cuissons. On reprend les notes et ça a l'air de fonctionner pas trop mal. Au final voici le résultat du jour :




      Bon, encore beaucoup de choses à améliorer, ces pièces sont des expériences qui nous permettent de nous perfectionner à chaque cuisson.