vendredi 21 décembre 2007

mon compagnon en 2008


Chaque année, j'attache une importance toute particulière à mon agenda. Ce petit livre m'accompagnera tous les jours, il sera le témoin de ma vie, mes rendez-vous, mes notes et nouveaux numéros ou adresses consécutifs à de nouvelles rencontres. Il sera régulièrement consulté, sorti de mon sac, ouvert, parcouru.

La disposition de ses pages, la semaine en vertical ou en horizontal... les heures, le grain du papier, le graphisme, sa reliure tout a une importance et son choix fait l'objet le la visite de plusieurs magasins et d'une réflexion toute particulière. Je prends en main les différents modèles proposés, je tourne les pages, je réfléchis, compare. Si quelqu'un m'observe, je dois passer pour une personne bien indécise et limite maniaque... Et sa couleur, si vous me connaissez bien et/ou que vous avez lu une de mes notes précédente, vous savez que le vert est largement ma couleur préférée. Donc immanquablement, je me devais de le choisir en cette teinte. En 2007, oh sacrilège, je l'ai choisi orange, et je dois dire que j'ai su presque aussitôt l'avoir acheté que je reviendrai en 2008 sur MA couleur...

Depuis déjà bien quelques semaines ce nouvel agenda est posé en attente de l'échéance sur mon bureau et je me réjouis déjà de son usage.

lundi 17 décembre 2007

ça caille !!!!


Une expérience intéressante et rafraîchissante ce week-end : la tenue d'un stand sur un marché de Noël. Première constatation, l'hiver est bien installé, avec une température en dessous de zéro et une légère bise, nul doute possible, on y est en plein. Mais comme me disait poisson chat, histoire de voir positif '' dans 6 jours, les jours rallongent'', je n'y avais pas pensé et j'aime cette perspective...

Au petit matin de samedi, le jour se lève à peine, et nous sommes déjà dans le froid tranchant, regrettant la douceur de notre duvet. Mais plein d'entrain pour vivre un week-end sortant de l'ordinaire. Je suis contente de finaliser ce travail de tant de mois et de le soumettre au public, même si parfois c'est un peu vexant de voir qu'il y a de l'intérêt pour la déco du stand achetée chez Interio et un peu moins pour mes pièces... Malgré tout, grâce aux amis, à leur présence et au vin chaud épicé, nous nous sentons bien entourés et soutenus... De retour dans la douce chaleur de notre logis samedi soir, avec une température corporelle qui nous rapproche des reptiles, nous nous jetons sur un plat de carbonara ''double lard, double crème'', on a un urgent besoin de calories, et ne mettons pas long feu à nous glisser sous les couvertures !

Dimanche, retour sur le stand dans les mêmes conditions, on est presque habitués et la journée sera plus courte que les 12 heures de la veille... Nous retrouvons nos sympathiques voisins de marché, et sommes tout contents de trouver trois chèvres, sur le stand d'à côté qui était resté vide la veille, venues tout spécialement de Suisse profonde pour faire connaître leur fromages aux citadins genevois.

En fin de journée, nous terminons sur un bilan positif grâce aux amis, à leur venue, leur soutien leurs achats et à leur chaleur humaine. Je tiens aussi à remercier mon homme qui ne m'a pas lâchée dans cette aventure alors que je sais qu'il rêvait de palmiers...

lundi 3 décembre 2007

tartines...



Depuis toute petite, autant que je m'en rappelle, mes premières tartines ont été garnies de cette pâte brunâtre, coulante, odorante et salée qu'est le Cenovis. Le ''ceno'', je ne m'en lasse pas, je ne m'en passe pas. Sur une tartine de pain blanc, une tresse, un pain de seigle aux noix, il me comblera toujours. Pas un petit déjeuner en Suisse sans lui, il est mon premier compagnon du matin. Oui, bien sûr, quand je pars en vacances, je ne pousse pas l'addiction jusqu'à le prendre avec moi, même si le remplacer par des confitures souvent sans goût, me rappelle cruellement son absence. Lors de mes années de vie à l'étranger, il était le seul et unique produit suisse qui m'a suivi. Pourtant, on vous dira que d'autres produits lui ressemblent, par exemple le ''Marmite'', mais pour moi, rien à voir, le Cénovis est unique et irremplaçable.

Le Cenovis, il faut avoir été habitué à lui depuis toujours pour l'apprécier. Faites-le goûter à un non-initié, vous verrez que rien qu'à l'odeur, il prendra déjà un air dégoûté, vous regardera avec des yeux angoissés et ne comprendra vraiment pas ce que vous pouvez bien lui trouver.

Son emballage, lui aussi, est un repère au fil des années. En quelques décennies, il a changé plusieurs fois de look, et à chaque fois, je me rappelle en avoir été quelque peu perturbée. Actuellement ce petit découpage désuet d'une scène de montagne est rassurante et tout à fait en accord avec cette pâte indispensable.

Mais je sais bien que si vous n'avez pas été habitués depuis votre tendre enfance à tartiner votre pain avec cette délicatesse,... inutile d'essayer, vous ne vous y ferez pas, alors, je garde tout le plaisir pour moi !